La première approche est l’encouragement qui est la base de la motivation. Si l’adolescent a la perception qu’il est capable ce qu’on lui demande, il peut alors s’engager dans les différents apprentissages d’une manière positive et y trouver du plaisir. Cela fera en sorte qu’il développera son propre système de motivation interne.

La deuxième approche qui crée de la connivence est l’humour. Provoquer l’étonnement de nos ados, passer par des pistes inattendues, quitte à forcer les traits sans tomber dans la caricature (qui peut être perçue comme de la moquerie), sont des outils qui nous rapprochent d’eux et qui font passer le message éducatif en douceur.

La troisième approche est celle de l’échange constructif ; ce n’est pas du chantage mais plutôt une façon de leur apprendre que la méthode du « donnant-donnant » augmente la satisfaction de chacune des parties car elles feront des pas l’une vers l’autre en même temps et sentent qu’elles ont contribué à cette situation d’équilibre.

La quatrième approche est celle de les impliquer dans les décisions, en leur posant des questions sur ce qu’ils en pensent et comment ils voient les choses, car leur avis est important pour nous. Et les impliquer également dans la recherche de solutions pour qu’ils prennent part au cheminement et à la réflexion collective.

Toutes ces approches permettent d’une manière apaisée, d’arriver à passer des accords sur le temps, sur les modalités et les conditions concernant les règles de vie et de conduite qui nous semblent importantes pour nous et pour eux.