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Comment gérer nos émotions ?

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A quoi servent nos émotions ? 

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Les émotions se manifestent dans notre corps à partir de mouvements intérieurs qui déclenchent en nous une série de neurotransmetteurs qui vont à leur tour modifier notre comportement. Sous l’effet de la surprise, de la colère, de la joie, de la peur ou de la tristesse, nous réagissons involontairement, parce que nous avons en nous des schémas ancestraux qui visent à assurer notre survie.

Donc nos émotions sont des messagères indispensables pour nous informer de ce qui se passe en nous.  Chaque émotion a une fonction protectrice, anticipatoire, et même une fonction relationnelle pour réussir à survivre dans l’environnement dans lequel on se trouve.

Il n’y a pas d’émotions négatives à proprement parler puisqu’elles nous permettent de nous adapter à la donne situationnelle ; elles vont mobiliser notre énergie pour affronte ce qui nous arrive de la meilleure façon possible que nous avons à disposition, selon notre personnalité, notre vécu, notre éducation et nos croyances.

Le souci c’est que parfois, les réactions émotionnelles nous tétanisent ou nous poussent  à fuir ou pire encore, nous rendent agressif, voire violent. Souvent on se laisse emporter par la colère et on dit ou fait des choses qu’on regrette amèrement après.

Il est important de ne pas s’asseoir sur son émotion mais plutôt de la dire, et chercher le moment approprié pour cela. Si je suis hors de moi, c’est de la violence, ce n’est pas de la colère qui est fort utile puisqu’elle permet de s’affirmer et cherche à rétablir l’équité, l’équilibre, l’harmonie.  Elle surgit quand mes valeurs sont touchées.

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Comment en faire des alliées ?

Le premier pas pour gérer ses émotions c’est de les reconnaitre puis de les écouter et de les verbaliser.  Ce n’est pas l’émotion qui nous joue des tours c’est la manière dont on l’exprime et la réaction réflexe qu’elle déclenche. Les émotions se vivent en 3 phases : charge, tension, décharge et c’est le système parasympathique qui nous permet de revenir au calme et de laisser le néocortex reprendre son rôle, une fois que nous avons « expulsé » la réaction, au risque d’abîmer des relations personnelles et professionnelles importantes.

Le thérapeute, psychologue, coach ou psycho praticien va travailler sur cette manifestation parasite qui peut être inappropriée ou disproportionnée. Et cela vient de notre histoire où on a appris à mettre de la colère à la place de la peur (ou vice versa) ou à dissimuler nos émotions qui agissent en nous comme une cocote minute ou pire encore à ne plus les écouter et à se déconnecter complètement de nos émotions, à ne plus savoir les lire et à nous décharger sur des situations  qui ne sont pas les bonnes. On est comme une bombe à retardement. On parle dans ce cas de décodage émotionnel brouillé.  

La gestion de l’émotion nous libère et nous permet de tisser des liens plus sains avec nous-mêmes et avec les autres et en plus, elle nous évite de somatiser et de tomber malade. En thérapie on chemine pour que l’émotion soit naturelle et adaptée à l’environnement pour qu’elle puisse servir nos relations et nous permettre d’être aligné-e avec nos valeurs.

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