Ce terme vient de la métallurgie à la base qui qualifie de résilience la capacité d'un matériau à absorber de l'énergie, à résister aux chocs et à reprendre sa structure initiale. En psychologie, Bowlby définit la résilience comme étant un « ressort moral, qualité d’une personne qui ne se décourage pas, qui ne se laisse pas abattre ».  Pour wikipedia « c’est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus, ou ne pas, avoir à vivre dans la dépression et se reconstruire d'une façon socialement acceptable ».

On n’est pas tous égaux devant ce concept de résilience, certains le sont naturellement comme nous le dit Boris Cyrulnik, d’autres apprennent à le devenir. Eh oui la bonne nouvelle est que la résilience se développe et peut être entrainée !

Il est étonnant de voir que devant une enfance où il y a eu des guerres, des séparations, de la maltraitance, il existe des personnes qui vont réussir à vivre leur vie, à la rendre belle, à avoir une sérénité en eux malgré tout. Et parfois, pour d’autres personnes, une situation de crise, une parole malheureuse peut les rendre incapables de réagir et de retrouver un calme intérieur. Ils sombrent plus facilement et ressassent.

L’adversité est inhérente à l’existence humaine, elle fait partie du parcours de chacun, homme ou femme, riche ou pauvre. En prenant le temps de mieux nous connaitre, de nous accepter, d’observer les comportements automatiques reliés à nos croyances et développer la conviction que toute difficulté n’est qu’une expérience et qu’elle a un sens dans notre parcours peut être aidant.

Je conclurais en citant Lao-Tseu qui dit : " Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre. "